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Souvent, quand on veut écrire on se retrouve confronté à cette grande page blanche, ce curseur qui clignote comme pour nous narguer, et on se demande qui sera le plus fort des deux... Lui? Ou Moi? 

J'ai fermé cette page trois fois avant de pouvoir enfin taper ces premiers mots sur mon clavier; et à présent, je me demande quel intérêt tout ça peut-il bien avoir... On nous répète si souvent, qu'un blog n'est en rien comparable à un journal intime, parce qu'un journal intime c'est secret, c'est pudique, on y expose pas sa vie aux yeux de tous... Et pourtant, ici, c'est ce que nous faisons tous, exposer nos vies aux regards du monde, bien cachés derrière un pseudo, qui se fait le masque de notre identité... Et tout devient tellement simple. 

Alors que dire de moi? Qui suis-je? 

Sur le net', je suis Lys', la plupart me demande souvent si c'est mon vrai prénom, non évidement pas, mais quelle importance cela peut-il bien avoir? Que mes parents m'aient appelé Lys', Bérangère, Marie ou Tabouret; ça change quoi au final? C'est qu'un prénom, et j'ai la prétention de croire que je suis plus qu'un simple prénom... 

Donc nous disons, Lys', 23ans; eh oui déjà dans le monde des adultes et encore à bloguer, comme quoi, y'a pas de règles n'est ce pas? C'est étonnant, j'ai 23ans et je pense être plutôt mature pour mon âge, pourtant je continue toujours de traîner ici, de bloguer comme une ado de 15ans, de raconter ma p'tite vie si banale à des internautes que je ne connais en rien. 

Pourquoi on fait ça d'après vous? Racontez nos vies sur un blog? Si c'était juste pour le plaisir que procure l'écriture on écrirait juste un journal intime tout ce qu'il y a de plus simple; on ouvrirait une page Word et toute vie privée serait préservée. Mais non, il faut que tout le monde lise, que tout le monde sache, que tout le monde voit... Peut-être pour que le monde voie que nous existons, certes nous sommes des milliers comme moi à brandir l'écrit de nos vies, à crier que nous existons, nos cris se perdent parmi des milliers d'autres, mais l'on crie malgré tout...